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  • : Les TIC au Bénin et dans le monde
  • : Ce blog est dédié au Bénin mon pays. Il traitera de l'état des lieux, des enjeux et perspectives des TIC dans ce pays aux ressources limités. Hommage à nos prof du campus virtuel TIC UNILIM de Limoge
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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 09:39
à la Maison Blanche

Les technologies Web tiennent une part importante dans les campagnes des candidats à la présidentielle américaine. Avantage toutefois à Barack Obama, dynamique sur l'iPhone et les réseaux sociaux.

 

L'iPhone pour fédérer les électeurs

Call Friends, conçu par des bénévoles, pour aider à fédérer les électeurs autour de la candidature de Barack Obama. ©  Call Friends 

L'équipe d'Obama a voulu exploiter la popularité du terminal d'Apple, l'iPhone. Une application a donc été conçue spécifiquement pour le téléphone : Call Friends. Le logiciel a naturellement pour finalité d'aider à fédérer les électeurs autour de la candidature de Barack Obama. Pour cela, Call Friends va notamment trier les contacts enregistrés dans 

l'iPhone par Etats où la compétition s'annonce serrée. Charge ensuite au propriétaire du terminal d'appeler ses contacts pour un peu de prosélytisme. Le logiciel offre d'autres fonctionnalités comme des options de tri des contacts, la géolocalisation des évènements de campagne et des contenus sur le programme d'Obama. McCain propose lui de faire des dons par téléphone. 
Des serveurs Web Open Source

Pas de religion chez les candidats démocrate et républicain. Si le site de campagne de John McCain a un temps reposé sur Windows Server 2003, il est depuis début octobre sous OS Linux. La partie serveur Web est elle du Microsoft IIS 6.0. L'analyse de log sur Netcraft révèle que le site faisait appel jusqu'en août à Apache et FreeBSD.

En ce qui concerne le site de Barack Obama, les évolutions techniques ne sont pas aussi radicales. L'examen de Netcraft fait ainsi état d'un serveur Web Apache installé sur une distribution FreeBSD. Certaines pages paraissent hébergées sur d'autres serveurs. Ainsi http://taxcut.barackobama.com/ repose sur Apache, Debian, MySQL et PHP, une véritable architecture LAMP.

Langages : Open Source contre propriétaire

Pour leurs sites Web, les choix des deux camps sont radicalement différents barackobama.com a ainsi été conçu avec le standard Web XHTML 1.0 et le langage Open Source PHP associé à Apache. Le site johnmccain.com s'appuie lui sur une spécification HTML plus ancienne, à savoir HTML 4.01.

Sur le site de McCain, le propriétaire a aussi été privilégié avec Microsoft ASP. Toutefois, les derniers rapports de Netcraft sur le domaine johnmccain.com signalent la présence d'Apache et de FreeBSD, remplaçant ainsi Windows et IIS 6.0.

Référencement : avantage pour le site d'Obama  

En matière de référencement, l'avantage est indéniablement du côté démocrate qui donne ainsi à ses pages des adresses cohérentes.

 

La page consacrée au sujet de la technologie est ainsi 
barackobama.com/issues/technology/; tandis que celle de John McCain, moins facile à référencer et à identifier, comporte uniquement des caractères techniques : johnmccain.com/Informing/Issues
/cbcd3a48-4b0e-4864-8be1-d04561c132ea.htm.

 

Microblogging : Les deux candidats sur Twitter

Twitter est un outil Web de réseau social et de microblogging permettant de partager des informations avec son réseau. L'application est ainsi utilisée par les deux candidats afin d'informer les souscripteurs sur leurs différents déplacements et meetings. Barack Obama est le grand gagnant sur Twitter, la page de son rival n'étant pas officielle.

Côté adhérents, le candidat démocrate surclasse son adversaire, avec 110 610 internautes inscrits pour recevoir des informations, contre seulement 2 180 pour McCain. Probablement une non-surprise pour un candidat déclarant ouvertement ne pas savoir utiliser un ordinateur.

Une présence étendue sur les réseaux sociaux

Le camp démocrate est indiscutablement le grand gagnant en termes de présence et d'émulation sur les réseaux sociaux. Barack Obama dispose d'un profil, fréquemment mis à jour, sur de nombreux réseaux sociaux, dont bien entendu les plus populaires aux Etats-Unis à savoir Facebook, MySpace et LinkedIn.

Le Web 2.0 n'est donc pas négligé, au plaisir d'une part de son électorat. 2 334 488 partisans sont inscrits à son profil Facebook. McCain en compte lui 613 374 partisans et n'a publié sur la page que 125 articles, contre 1666 pour Obama. Ce dernier triomphe aussi sur les albums photos : 15 contre 7.

Versionista pour suivre l'évolution des discours de l'autre candidat

Si les deux camps en course pour l'élection semblent au même niveau en termes d'utilisation de la vidéo sur Internet, les républicains sont en avance en matière de tracking des évolutions du discours de leur rival.

En juillet, l'équipe de campagne de McCain a ainsi utilisé l'application en ligne Versionista pour identifier les modifications réalisées sur le site d'Obama sur le sujet sensible de la guerre en Irak.

Un comparatif de versions permet de constater que l'ajout du sujet "Technology" sur le site de Mccain n'est que très récent. Celui-ci existe depuis plusieurs mois déjà sur celui de Barack Obama.

Source : journal du net 
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13 octobre 2008 1 13 /10 /octobre /2008 12:15
LES CONDITIONS D'UNE REUSSITE

Aujourd'hui les entreprises se trouvent face à un objectif incontournable : satisfaire les clients, les actionnaires, et les employés.
Les entreprises se doivent d'instaurer un haut niveau de satisfaction à leurs clients, à leurs actionnaires, et à leurs employés. Des clients satisfaits et fidélisés génèrent des bénéfices qui contribuent à satisfaire les actionnaires. Des actionnaires satisfaits acceptent les investissements nécessaires pour accroître la satisfaction des employés. Des employés satisfaits acceptent de travailler autrement et mieux pour fournir des produits et des services satisfaisant les clients.


Pourquoi un outil de travail collaboratif ?
Pour entrer dans ce cercle vertueux l'entreprise doit s'organiser pour créer toujours davantage de valeur pour chacun de ces trois groupes. La valeur s'exprime par une équation mettant en jeu trois variables clés : la qualité, les coûts, et les délais. Elle est le résultat du travail accompli dans l'entreprise. Optimiser cette équation de la valeur implique de travailler autrement, mieux, plus vite et avec plus d'économie. Un des moyens d'y répondre est la mise en œuvre d’outils de travail collaboratif.
Le travail collaboratif traduit le fait de travailler ensemble séparément. Les pratiques de travail en groupe (à distance ou non, synchrone ou asynchrone) sont des exemples typiques de travail collaboratif. Les personnes interagissent en vue de réaliser une œuvre commune.
Ce terme désigne à la fois de nouvelles pratiques et de nouvelles compétences, de nouvelles formes d'organisation et de communication ainsi que de nouveaux environnements numériques de travail sur les réseaux (Internet, Intranet, Extranet).
Les outils de travail collaboratif couvrent globalement quatre grandes catégories de fonctions :

•    La communication - constituant la base du concept de travail collaboratif - est composée des outils les plus utilisés tel que l’email.
•    La deuxième catégorie est le partage d'applications et de ressources ; elle permet aux membres d'une équipe de projet de travailler, collaborer, sur un même document ou une même application, et ainsi d'élaborer un projet commun.
•    Vient ensuite l'accès et le partage d'informations et de contenus, dont l’objectif est de permettre et faciliter l'accès aux informations ainsi que de cartographier les compétences présentes dans l’entreprise. - Enfin la coordination et la synchronisation, aident les membres d'une équipe projet à tenir leurs objectifs tout en satisfaisant aux contraintes de qualité, de coût et de délai.
Aujourd’hui, les entreprises expriment de fortes demandes dans ce domaine. Pourtant, les outils de travail collaboratif, lorsqu’ils sont effectivement installés au sein de l’entreprise, sont souvent utilisés de façon marginale ; seule la messagerie électronique connaît un véritable succès.

Les stratégies de conduite du projet
Pour mener à bien un projet de mise en œuvre du travail collaboratif dans l’entreprise, trois règles essentielles sont à respecter.
La première règle réside dans la métaphore donnée au travail collaboratif, celle d'un cocktail composé d’1/3 d'organisation, 1/3 de management, et 1/3 d'informatique. Cela signifie que le travail collaboratif implique une réflexion intégrée sur ces trois dimensions. Or ces trois dimensions correspondent aux trois principaux leviers que les directions générales doivent actionner pour améliorer les performances de leurs processus.

C'est une des raisons pour lesquelles on associe, à juste titre, reengineering et travail collaboratif. Mais les techniques de reengineering sont insuffisantes car elles se focalisent sur le 1/3 Organisation et, dans le meilleur des cas, sur le 1/3 Informatique. Il est donc indispensable de construire aussi des équipes à forte cohérence et à forte cohésion. Ces deux attributs sont nécessaires à la performance du travail en groupe.
Il faut impérativement obtenir un alignement des trois tiers pour tirer le meilleur parti du travail collaboratif et améliorer concrètement les performances d'un processus. En d'autres termes, il est inutile de mettre en place des applications de travail collaboratif très sophistiquées, si l'organisation des processus et des structures n'est pas revue en conséquence ou si les comportements managériaux restent tournés vers des valeurs inadaptées aux objectifs.

La deuxième règle du travail collaboratif est qu'il faut considérer dès le départ l'introduction du travail collaboratif comme un projet ‘de’ management et un projet ‘du’ management. Elle devrait être le résultat d'une réflexion stratégique elle-même fonction des objectifs à atteindre au niveau de l'entreprise.
Un management impliqué, capable de démontrer la rentabilité des outils de travail collaboratif, motivera les collaborateurs et les incitera à utiliser ces outils.

Enfin, le troisième point est que le travail collaboratif impose de modifier sa manière de travailler et de coopérer. En cela, le travail collaboratif est un véritable projet de changement. Le travail collaboratif ne peut donc être mené que si, en parallèle, sont aussi menées des actions de conduite du changement.
Pour cela, il est important de bien identifier le futur, c'est-à-dire la situation que souhaite atteindre l’entreprise sur les plans humains, organisationnels et technologiques. Il faut ensuite évaluer le présent de façon la plus honnête possible, en mettant en avance les points forts et les axes d'amélioration, toujours sur les plans humains, organisationnels et technologiques. Il faut finalement organiser la transition en veillant à réunir toutes les conditions pour que chaque effort de changement soit un succès. En conclusion, ce sont surtout dans les entreprises ayant la culture du partage et de la collaboration (du fait d’une grande dispersion géographique, d’une organisation peu hiérarchisée, d’interactions fréquentes avec les partenaires, etc.) que l’adoption est immédiate et les bénéfices rapides. Le frein essentiel n’est pas technologique, mais informationnel et culturel.

Face à la résistance au changement, la principale difficulté est donc de faire évoluer à la fois les mentalités et les organisations humaines. La mise en oeuvre d’une plate-forme de travail collaboratif est donc un projet à part entière, dans lequel le volet “conduite du changement” est aussi important que la technologie.

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30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 20:57

Un système de communication collaboratif pour le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Le MESR a initié un séminaire de sensibilisation pour ses cadres et agents sur la mise en œuvre et l’utilisation d’un système de communication et les sensibiliser sur l’abandon du vieux système d’information existant. Le but est de sensibiliser les usagers de ce ministère à l’opérationnalisation de cette réforme communicationnelle au sein du Mesrs. Ce ministère vient par cet acte montrer la voie à suivre pour l’amélioration de la communication interne au sein d’une structure étatique par la mise en place de projets innovants. Selon le consultant Comlan Hervé Hountondji, Directeur Général de H2COM et spécialiste dans la mise en œuvre de  solution de travail collaborative en ligne, « l’accroissement des contraintes professionnelles exige une rupture avec les moyens de communication obsolètes pour s’adapter à une révolution dans la gestion de l’information afin d’améliorer les performances individuelles des fonctionnaires de l’administration du Mesrs ».

 Ainsi, l’application de messagerie électronique, l’utilisation de l’intranet, la gestion du courrier physique intégré à la bureautique courante et la solution de portail d’entreprise pour la publication d’informations sont autant de solutions qui permettront aux agents de révolutionner le monde du travail dans ce département ministériel. Par conséquent, les outils utilisés dans les organisations de pointe permettront de gérer la complexité en tâche de fond et de développer le potentiel des utilisateurs, en automatisant les tâches à faible valeur ajoutée. Ce système de communication et d’information collaboratif permettra, par ailleurs, d’améliorer le gain de productivité des structures du ministère, pour une participation efficace aux objectifs de l’Education nationale.

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22 septembre 2008 1 22 /09 /septembre /2008 19:16

Les conditions d’un travail collaboratif en entreprise

Dans la mise en place d’un intranet, plusieurs facteurs rendent la gestion de contenu particulièrement complexe et évolutif en effet les réseaux internes ou étendus au protocole normalisé Internet, le réseau global Internet lui-même sont relativement récents dans la perspective d’une exploitation intensive par les entreprises. Leur potentiel est aujourd’hui nettement sous exploité. L’augmentation constante du volume des documents et l’apparition de nouveaux formats de contenus rendent plus sensible la nécessité de gérer ces outils de travail. Les managers d’entreprise, les départements communication, marketing, ressources humaines… considèrent ces technologies comme des briques essentielles du développement de leurs opérations.

La combinaison de ces facteurs crée une multitude d’attentes et de besoins de services personnalisés liés à la gestion de contenu.

Les évolutions sont très loin d’être achevées. La créativité des utilisateurs et des professionnels en entreprise ainsi que la créativité des producteurs de technologies se croisent pour le développement de nouvelles applications concrètes.

Conduite d’un projet de gestion de contenu

La conduite d’un projet de gestion de contenu suit les principes de la conduite de projet informatiques. Bien que certains points sont cependant accentués.

 

Une équipe multi-profils

Il n’y a pas de projet intranet, site web, extranet… sans une participation majeure des utilisateurs ou équipes fonctionnelles concernées. Il s’agit donc de constituer une équipe équilibrée, composée de professionnels de la gestion de projets IT et de chefs de projets fonctionnels

 

Définition des spécifications attendues

L’écriture des spécifications attendues peut s’avérer longue et complexe, une fonction à intégrer appelant une autre fonction.
Par exemple, créer un site institutionnel ou corporatif pour une entreprise fait émerger des questions sur lesquelles de nombreux interlocuteurs devront intervenir : Pourquoi ce site web ? « Exister » sur le web, générer des contacts... Où s’arrêter dans les informations communiquées ? Quelle actualisation anticiper pour les informations en ligne ?
Autre exemple, refondre un site de commerce en ligne dans la distribution nécessite une analyse extrêmement précise de centaines fonctionnalités attendues : Processus d’achat d’un visiteur ou de groupes de visiteurs ? Gestion des promotions croisées ? Support client, à quel niveau, quand ? Gestion dynamique des opérations de promotion ? Gestion de l’information des fournisseurs ?

 

Une méthode itérative

La conduite de projets de gestion de contenu suit une méthode itérative impliquant le nombre et la durée des phases de validation. Le département IT joue ici un rôle fondamental, ayant la maîtrise et expérience des méthodes de conduite de projet tout en étant également l’organisateur et le garant de la gestion des données internes à l’entreprise.

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1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 16:10
Quelles stratégies pour l'émergence des TIC au Bénin ?

Pour la couverture du Bénin en haut débit, la première pierre à poser est une loi sur l’économie numérique. Cette loi pourrait autoriser les collectivités locales à devenir opératrices de télécommunications, dans certains cas. Concrètement, cela veut dire que lorsque les offres commerciales sont insuffisantes sur un territoire, elles peuvent construire leur réseau et l’exploiter.

Une étude commanditée en 2003 par le volet NTIC Croissance économique et promotion de l’emploi du PASNTIC décrit le Bénin comme un pays où les usages des TIC, aussi bien par la population que par les entreprises, ne sont pas très développés. Cette étude à prouver que notre pays est mal positionnée pour tirer avantage d’un large investissement infrastructurel, et ce, pour plusieurs raisons :

1.    sur-représentation du secteur primaire peu gourmand en TIC, sous représentation du tertiaire et notamment du tertiaire avancé (finance, services TIC) ;

2.    forte implantation rurale et dispersion de l’habitat ;

3.    polarisation des TIC sur Cotonou et dans une moindre mesure Parakou et Porto-novo, avec un effet d’attraction évident ;

4.    population fortement analphabète.

Elle possède cependant deux atouts importants : le niveau d’éducation et la performance de son système scolaire (Le Bénin demeure toujours le quartier latin de l’Afrique).

Pour réellement profiter d’un investissement dans l’infrastructure, il faudrait d’abord développer les usages et les services autour des TIC. Le but ultime serait que le Bénin devienne le « quartier numérique de l’Afrique » où se développerait « la société fondée sur la connaissance ». Mais pour cela, une action publique forte est nécessaire car les atouts initiaux n’existent pas et que la relance de la promotion des TIC reprenne comme dans les années d’or des NTIC au Bénin.

Cette nouvelle politique de conduite du changement doit s’appuyer sur plusieurs volets.

Technologique 

Développement de « produit d’appel », comme la visio-conférence sur IP, tant pour ses aspects individuels que professionnels. Elle pourrait avoir le même effet d’amorçage que la téléphonie mobile du début des années 2000.

Professionnel 

Développement du télétravail et du travail à domicile. Pour cela, il faut concevoir une refonte des outils de management et de la culture d’entreprise. La disponibilité d’infrastructures à haut débit permettrait d’attirer quelques télé-travailleurs rattachés à des établissements hors du pays.

Industriel 

Pour atteindre la masse critique il est nécessaire de coordonner la diffusion des TIC au sein de filières. Parmi celles qui sont les candidats naturels, il y a les activités portuaires, mais surtout l’agro-alimentaire et le tourisme, qui trop fragmentées, ont besoin d’un soutien institutionnel.

Institutionnel 

·        Développement des e-procédures sur le plan administratif. En effet, ces télé-procédures seraient plus confortables à l’usage avec du haut débit et que c’est une action qui peut être rapidement un handicap si elle n’est pas menée rapidement.

·        Mise en place d’un programme de formation à « l’alphabétisation informatique » concernant d’abord les enseignants, mais également toutes les personnes désireuses de se former, notamment par le biais des cybercentres et des Unités d’Informations Publiques fortement impulsée par les communes.

·        Incitations fiscales données aux entreprises pour équiper leurs salariés

·        Mesures d’accompagnement pour étudiants et retraités.

Au total, un programme « haut débit » serait ambitieux et risqué.
Il ne serait pas la réponse à une situation de crise passagère, mais traduirait réellement une volonté politique de transformer le modèle de développement du Bénin.

 

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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 17:15

Une nécessité pour le développement du Bénin

Bénin télécoms et les Prestataires de Service Internet (Pharaon Télécoms, OTI Télécoms, ISOCEL….) ont investi dans les zones urbaines denses à forte  concentration  après l’explosion de la "bulle Internet" pour des raisons de rentabilité. La prédominance technologie ADSL profondément inégalitaire est arrivée comme pour corser la fracture numérique dans la mesure où le débit disponible pour l’abonnée dépend de sa distance par rapport au central téléphonique. Voilà pourquoi, le Wimax, l’autre alternative au haut débit nous apparait désormais comme un pain béni. Mais le Wimax à lui tout seul ne pourra pas combler toute les zones blanches c’est pour cela que devra voir le jour une franche volonté politique pouvant amener  les collectivités locales à améliorer eux aussi la couverture de l'accès à Internet au Bénin afin que la fracture numérique entre le bas et le haut débit disparaisse.


Les enjeux

Le Bénin se divise en deux. D’une par une portion de territoires bien équipés où les usages se développent, a fortiori  les villes à statut particulier denses où le potentiel de clients est important et d’autre part des territoires plus vastes démunis d'infrastructures où les usages peinent à se développer... Les collectivités doivent dans cette condition faire face à deux types d'enjeux.

Désenclavement numérique

Sans intervention publique, certaines parties des territoires des collectivités notamment les zones rurales, déjà faiblement attractives pour les opérateurs, resteront durablement sans offre de services. Dans ce cas, leur action devra s’orienter sur la résorption des zones blanches afin de pallier au désenclavement numérique.

Compétitivité


Il est un défi permanent pour les collectivités locales d'attirer des entreprises et de ce fait des résidents sur leur territoire pour assurer leur existence. La disponibilité de services hauts débit à des tarifs aussi compétitifs que dans les villes à statut particuliers (Parakou, Porto-Novo et Cotonou) devient un facteur d'attractivité quand on sait la place qu'ont prise les TIC dans la vie quotidienne et économique. Pour être compétitive, l'action de la collectivité devra se concentrer sur la résorption des zones blanches et sur le développement de services innovants pour le citoyen.


Nouvelle réglementation pour projets innovants


Pour permettre aux communes de tenir face à ce double enjeux, il serait souhaitable que la loi sur la décentralisation soit largement revisité pour permettre aux collectivités de se voir attribuées une compétence d'opérateurs juste dans des zones blanches durablement inaccessibles à l’opérateur historique des télécommunications et au PSI.
Une loi sur l’économie numérique au Bénin pourrait voir le jour donnant non seulement la facilité d'établir sur ces territoires des infrastructures passives de télécommunications (génie civil, pylônes, fourreaux, fibre) mais aussi et surtout la possibilité de déléguer ou d'exercer elle-même la commercialisation de fibres non reliées à des équipements actifs aux opérateurs. Dans ces zones blanches clairement délimités avec l’opérateur historique, l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunication et le Ministère des TIC il sera possible d'établir des réseaux de communications actifs. Cette loi sur l’Economie Numérique leur donnera alors la possibilité :


- d'exercer elles-mêmes ou de déléguer une activité d'opérateur intervenant sur le marché de gros,


- d'exercer une activité de fournisseur de services au client final lorsque l'initiative privée est insuffisante


Ce cadre juridique donne ainsi les moyens aux collectivités d'intervenir de façon légitime sur le marché des télécommunications comme opérateurs de gros avec des stratégies propres : aménagement du territoire, équité territoriale, développement économique, développement des services (e-gouvernance, e-administration, e-learning, e-commerce, points d'accès publics à Internet...).


De nombreuses collectivités pourront alors fortement s’engagées sur des stratégies de développement d'infrastructures en propre, mutualisables et pour certaines ouvertes à tous les opérateurs dans des conditions non discriminatoires ouvrant la voie à des projets innovants concernant les infrastructures au niveau national.



Des montages juridiques plus flexibles

Selon le modèle économique associé au projet de la collectivité et selon la décision de la collectivité de conserver la responsabilité de la construction et/ou de l'exploitation du réseau ou de la confier à un tiers privé dans le cadre d'un marché, plusieurs types de montages juridiques pourraient être envisageables :


- La régie

La collectivité construit ou fait construire le réseau en passant un marché de travaux avec un constructeur privé puis assure l'exploitation en propre.

- La délégation de services publics mode concession

La collectivité confie à un concessionnaire la construction et l'exploitation du réseau. Le concessionnaire assure le financement des infrastructures et installations nécessaires à l'exploitation. La collectivité peut être amenée selon la viabilité économique du projet à subventionner le concessionnaire sur l'investissement initial. La collectivité est propriétaire de l'infrastructure en fin de contrat.


- La délégation de services publics mode affermage

 Dans un premier temps, la collectivité finance et réalise le réseau dans la cadre d'un marché de travaux. La collectivité est responsable de la construction et reste responsable des gros travaux d'entretien et de remplacement. Dans un second temps, la collectivité délègue l'exploitation à un opérateur privé  pour des durées de l'ordre de 5 ans. En contrepartie l’opérateur reverse une redevance à la collectivité.

- Le projet peut être porté par la collectivité elle-même, par les intercommunalités

 Communauté de commune, Communauté d'Arrondissement, Communauté Urbaine ou par des regroupements de collectivités de différents niveaux ou d'acteurs publics et privés : Société d'Economie Mixte, Groupement d'Intérêt Public, Groupement d'Intérêt Economique, Syndicats mixtes ...


Grâce à une loi claire sur l’économie numérique,  aux actions des collectivités et aux efforts poursuivis par les opérateurs, cette fracture numérique centrée autour de l'accessibilité au haut débit, ou plus exactement autour de l'accessibilité à la connexion permanente d'un débit moyen de 256 kbit/s pourrait s’estomper en partie. Tous les répartiteurs doivent être aujourd'hui ouverts à l'ADSL et l'offre de débit 256kbit/s pourra couvrir au moins 80 % de la population au niveau national.
Ce n’est pas qu’un rêve, mais une nécessité ….pour le développement du Bénin.

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20 août 2008 3 20 /08 /août /2008 13:18
25,000 Francs CFA par mois pour l’ADSL 256Kpbs au Bénin, qui dit mieux ?


Source : Balancing Act
 Dans un environnement des télécommunications qui a constamment été remis en question par le Gouvernement depuis le début de 2007, OTI Telecom continue de surprendre le paysage Internet au Bénin. Bien que disposant d’une part de marché confortable dans le secteur de l’Internet à haut-débit (de l’ordre de 60% du parc ADSL), le premier FAI béninoins vient de baisser ses tarifs ADSL grand public, professionnel, cyber et Wifi. Pour le grand public, l’ADSL 256Kbps vient de passer à 25,000 Francs CFA par mois hors taxes (38€). Le débit 512Kbps est offert à 80,000 Francs CFA par mois hors taxes (121€) tandis qu’une connexion à 1,024Kbps est vendue au prix de 200,000 Francs CFA par mois hors taxe (303€ ). Les professionnels ne sont pas en reste avec les nouvelles offres suivantes : une connexion à 512Kbps est à 100,000 Francs CFA par mois hors taxe (152€) et une connexion 1,024Kbps est descendue à 220,000 Francs CFA par mois hors taxe (334€). Les cybercafés quant à eux bénéficieront des nouveaux tarifs suivants : une connexion 512Kbps à 130,000 Francs CFA par mois hors taxe (197€) et une connexion 1.024Kbps à 275,000 Francs CFA par mois hors taxe (380€). L’offre cyber s’accompagne par exemple d’une mise à disposition gratuite d’un modem-routeur ADSL, d’un pack maintenance sur site avec un délai d’intervention garanti de 12heures maximum, une assistance technique personnalisée et 4 adresses IP publiques pour l’offre ADSL 1,024 et 2 pour l’offre ADSL 512.

L’offre d’OTI Telecom est plutôt transparente. Les connexions haut-débit offertes ne comportent pas de restrictions ou de limitations quant au volume mensuel de données échangées par exemple. En Afrique du Sud, l’équivalent d’une connexion ADSL résidentielle à 512Kbps d’OTI Telecom reviendrait à 87€ par mois. Dans ce pays, mis à part le niveau de la bande passante choisi, trois éléments supplémentaires sont à inclure dans le montant final que le consommateur va devoir considérer à payer à la fin du mois. Il s’agit des frais d’accès à la ligne ADSL qui s’élève à 29€ pour une connexion à 512Kbps, la non-prioritisation du traffic des données (sans cela il est impossible de faire de la voix sur IP ou d’accéder des plateformes de services aves des interactions en temps réel(investissements boursiers par exemple)) pour un supplément de 15€ par mois et enfin l’accès illimité en terme de volume de données échangées par mois pour un supplément de 43€. Selon Blaise Adetonah-Donhouede, le DG d’OTI Telecom, une telle structure de prix ne serait pas gérable au niveau local car le consommateur béninois passerait son temps à contester les détails de sa facture si celle-ci comportait des options multiples payantes. Il arrive déjà que les clients demandent une ristourne sur leur abonnement mensuel lorsque la connexion ADSL est en panne pendant plus de 24heures !

Un tour d’horizon des prix des connexions ADSL dans la sous-région classe le Bénin dans une bonne position. Au Sénégal par exemple, une connexion ADSL à 512Kbps est à 30€ TTC (19,900 Francs CFA) . Aviso, en Côte d’Ivoire offre une connexion 512Kbps résidentielle à 64€ par mois (40,000 Francs CFA) tandis l’Onatel au Burkina Faso propose sa connexion ADSL résidentielle 512Kbps à 91€ TTC par mois (59,900 Francs CFA). En queue de peloton, l’offre « Helim » de Togo Telecom est une connexion résidentielle à 256Kbps (maximum disponible pour l’instant) à 106€ hors taxe par mois (70,000 Francs CFA). Au Ghana, « Broadband4U », l’offre ADSL de Ghana Telecom est à 62€ par mois pour une connexion résidencielle avec un débit maximum à présent de 256Kbps. Selon Blaise Adetonah-Donhouede, le prix grand public qui permettrait à l’ADSL de vraiment décoller au Bénin, se situerait plutôt dans une fourchette comprise entre 9,000 – 12,000 Francs CFA par mois.

Il reste donc du chemin à parcourir pour arriver à ce niveau de prix au Bénin mais rien n’est moins sur quant au FAI qui va relever ce défi ? OTI Telecom ou Benin Telecom ? Bien que disposant de 15 PoPs répartis sur l’ensemble du pays et comptant 1,200 abonnés au haut-débit (représentant 60% de part de marché), OTI Telecom, le premier FAI au Bénin est selon son propre DG à la croisée des chemins avec son passage à un opérateur virtuel.

 
Source : Isabelle Gross, Balancing Act
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18 août 2008 1 18 /08 /août /2008 21:20
 Le Bénin connait son premier réseau Wimax !

Quelques jours seulement après le sommet de la SEN-SAD au cours duquel le Wimax a été expérimenté, Bénin Télécoms SA inaugure l'ère du wimax au Bénin. L'opérateur historique a déjà déployé les premières connexions à cotonou, Porto-novo, Abomey-calavi... Les 48 ans de la fête de l'indépendance ont permis de vérifier l'opportunité économique de cette solution à Parakou.

Ces premières connexions ont eu beaucoup de succès et la possibilité de mettre plus de 256 kb/s au usagers est réel. ce débit correspond à au moins une dizaine d'ordinateurs connectés à Internet. L'ouverture commerciale des réseaux a été communiquée : 200 000 fcfa pour les frais d'installation, puis 30 000fcfa de forfait par mois donnant droit à deux heures d'appel sur le réseau Libercom et trois heures d'appel sur le téléphone conventionnel. Au cas où l'usager ne voudrait pas de ligne téléphonique, il lui faudra débourser 25 000fcfa de forfaits . Officiellement, l'inauguration n'a pas encore été faites.

 L'usage principal du Wimax est de fournir un accès internet haut débit dans des zones ne bénéficiant pas de la couverture l'ADSL. Gérés par Bénin Télécoms, ces réseaux seront en désormais disponible dans des zones non couvertes, ou faiblement couvertes, en haut débit fixe. Après cet étape, vivement l'ère du haut débit numérique pour un Bénin véritablement numérique. Après les villes à statut particuliers, le cap pourrait etre mis sur les chefs lieux et toutes les villes secondaires.

Est-ce enfin le bout du tunnel dans la réduction de la fracture numérique des communes rurales en quête de haut débit ? Nous ne saurions l'affirmer pour le moment.

Nous nous rappelons cependant l'enthousiasme qui a suivi l'inauguration en 2002 de l'ADSL, l'objectif du gouvernement béninois était alors de couvrir à 100% la population par cette technologie qui inaugura l'ère du haut débit à faible coût. Mais face à la réalité des faits, force est de constater que la quasi totalité des communes du pays resteront des zones blanches. Avec l'avènement du wimax, ces communes ont désormais l'opportunité de se tourner vers une autre technologie alternative qui pourra booster le développement local et endogène. A condition qu'une volonté politique s'affiche clairement et se manifeste à travers une économie numérique qui rassure et encourage la multiplication des points d'accès à l'Internet haut débit sur toute l'étendu du territoire nationale.

Ainsi, les perspectives qui s'offriront désormais au Bénin lui permettent d'accroître le nombre d'abonnements en haut débit et en nombre d'accès et de taux de pénétration. De quoi réduire la fracture numérique au niveau de la soixantaine de communes rurales réunissant le démi million d'habitants et pouvant avoir accès à un nombre non négligeable d'entreprise, de collectivité locale et de secteur d'éducation se situant encore aujourd'hui dans les zones blanches non desservies par l'ADSL et n'ayant pas un accès moins onéreux au haut débit.

 Une demande forte dans ces communes

Malgré l'ambition, qui vise à équiper tous les répartiteurs téléphoniques en haut débit, il est estimé des dizaines de communes trop éloignées de ces répartiteurs qui ne disposeront probablement pas de l'ADSL. Dans ces zones rurales, le besoin est considérable et la demande très forte en terme de besoin pour le développement. Il est estimé que l'absence de haut débit est un lourd handicap pour les entreprises, les foyers et les services municipaux de ces collectivité. Déjà en 2004 une étude du PASNTIC (Programme d'appui au Secteur des TIC) révéla que la quasitotalité des élus locaux de sa zone d'intervention (Nikki, Tchaourou, Djidja, Tanguiéta et Malanville) déclaraient déjà être sollicités par leurs administrés à ce sujet et surtout leur partenaire au développement. Et au sein des entreprise et services, les intentions d'abonnement sont fortes et bien supérieur au taux de pénétration du haut débit constaté dans les zones pourvues de l'ADSL à condition que le coût soit compétitif.

Le coût de raccordement autour de 15 000f cfa (150 euro = 100 000fcfa) pour un forfait de 30 000f cfa par mois en fonction des opérateurs présent au Bénin, n'a pas dissuadé les société et entreprises de ces communes. Une trentaine d'habitants de la commune de Malanville était en cette période là prête à être relié au haut débit. Pourtant, c'est une région où malgré la mise en oeuvre d'un plan permettant de pourvoir tous les répartiteurs en ADSL, la population ne sera jamais couverte.

 Les réseaux sans fil Wimax, alternative à l'ADSL

 L'espoir de désenclavement numérique des zones blanches du Bénin repose sur le développement du Wimax (technologie de réseau sans fil régional ou national à très haut débit) : C'est une solution idéale pour les territoires reculés. Cependant, même avec le Wimax, il restera à résorber un résidu de zone blanche, car cette technologie présente au moins deux barrières à l'entrée : D'une part, son déploiement ne sera pas rentable dans certaines zones à très faible densité de population d'autre part, le coût de raccordement au réseau peut être rédhibitoire pour nombre de communes: Il peut se chiffrer en centaines de million de francs cfa.
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11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 12:33
  La nouvelle génération de boucle locale radio disponible au Bénin !

Le wimax est le nom commercial de la technologie de transmission sans fil à haut débit IEEE 80216. Les premiers équipements de BLR  fonctionnait dans le cadre de la norme 802.16a. Cette technologie radio connaît depuis quelques années des évolutions techniques et commerciales importantes  (802.16d et e). Ces évolutions techniques sont soutenues par un consortium, le Wimax forum qui compte aujourd'hui plus d'une cinquantaine de membres, dont : intel, Nokia, Fudjitsu, Microelectronics et China Motion Telecom.  

Le Wimax propose aujourd'hui des débits théoriques maximum de 70 Mbit/s sur une distance de 50 km. En situation réelle d'exploitation les opérateurs qui mettent en oeuvre cette technologie fournissent plutôt sur un débit réel de 10 Mbit/s sur 8 km. Cette technologie radio est actuellement susceptible d'offrir des débits symétriques et de la gestion de QoS (qualité de service). Son exploitation en dessous de 11 GHz n'impose pas de vue directe entre stations de base et équipements clients.

La norme 802.16d a été ratifiée en juin 2004. Dans cette perspective, certains équipementiers (Airspan, Alvarion, etc.) ont débuter la commercialisation de leurs équipements. Dans ce cas de figure, il conviendra donc plutôt de parler d'équipements "Pre-Wimax" avec un risque de non-fonctionnement d'appareils techniquement proches mais qui restent propriétaires. Cette situation est préjudiciable au développement du Wimax car il introduit un risque de fragmentation du marché et empêche la concurrence de jouer pleinement. Il ouvre une très grande opportunité pour la réduction de la fracture numérique. Car cette technologie est beaucoup moins cher et plus performant que la boucle locale radio des premières heures déployé au Bénin.

Plusieurs opérateurs ont d'ailleurs lancé des déploiements. Bénin télécoms aussi !

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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 11:13

Le logiciel libre en entreprise

En quelques années, les logiciels libres se sont enrichi de solutions opérationnelles dans bien des domaines. Ils peuvent être déployé du poste client aux serveurs en passant par divers éléments du système de sécurité. Organisé en intranet, une entreprise peu bien équiper bonne une partie de ses postes de travail en linux (ubuntu) et d’une suite bureautique en open source (Open office). Économie en coût de licences et simplicité de la solution en sont les résultats. La quasi-gratuité du logiciel libre n'est pas le seul argument de cette plate-forme même s’il est de plus en plus cité comme facteur de choix par les entreprises.

En effet, côté serveur, il est plus facilement adopté. Le serveur Apache est d'ailleurs le plus utilisé des serveurs HTTP. Avec la base de données MySQL et le serveur d'applications PHP, il fait partie de la plate-forme LAMP (Linux, Apache, MySQL, PHP). Une solution retenue depuis l’origine par presque tous les prestataires de service (Bénin Télécoms, OTI, Pharaon Télécoms…) Internet au Bénin, au nom de la recherche de performances et de stabilité. En revanche, il reste à convaincre les entreprises béninoises de la pertinence du logiciel libre sur le poste client, où son développement est encore timide. Le problème vient plus de la capacité de ces entreprises à mettre en place un programme réaliste de conduite du changement appuyé par une forte dose de renforcement de capacité  que de la facilité de mise en place, de déploiement et de maintenance.


Fiabilité et ouverture

Cette approche les entreprises béninoises doivent désormais se l’approprier parce qu’elle permet d’apprécier le coût réduit des licences et facilite avec l’architecture de serveurs de fichiers en cluster la construction d’un système stable et performant qui gère correctement les montées en charge. Là encore, c'est Linux qui s'est révélé le plus fiable, mais aussi le plus ouvert, car le seul en mesure d'accepter un parc de postes clients hétérogène. La possibilité d'accéder et de modifier le code source reste un argument en faveur du déploiement de ces logiciels dans les entreprises. Ainsi, ils pourront enrichir en interne les fonctionnalités de leur système informatique sans être nécessairement tributaire du propriétaire du logiciel. Pour en arriver là une formation vers les logiciels open source s’impose pour la DSI. C'est pour cette raison que la majeure partie des sociétés de conseil et de réalisation d'applications a fondé infrastructure de sécurité sur le logiciel libre. Elle peut ainsi résoudre rapidement tout problème éventuel, sans dépendre de la réactivité d'un éditeur.

 

L’avenir des libre pour nos entreprises

Le monde du logiciel bouge à différents niveaux. Et nos entreprises au Bénin se doivent de dépasser l’utilisation de l’Internet juste pour la messagerie et la navigation. Avec l'adoption des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC), étape décisive pour de nombreuses entreprises, il faut que l'on puisse garantir l'interopérabilité, la pérennité et la sécurité des systèmes d'information. Après le passage douloureux de l'an 2000, les diverses migrations et les mises à jour très coûteuses des systèmes, les ingénieurs et les décideurs hésitent de plus en plus à suivre l'évolution effrénée du matériel informatique et des logiciels orientés par les éditeurs propriétaire.

Les changements sont trop rapides et les stratégies changent vite, aujourd'hui Novell demain Lotus Notes, Windows XP, Windows vista après demain le web 2.0 et pourquoi web sémantique le mois prochain?

 

Une réflexion de fond doit s'établir dans notre pays et ce qui est sûr aujourd'hui, c'est que l'on a des nouveaux paramètres et arguments à prendre en compte. Comme le souligne Bill Gates, «cet écosystème dans lequel cohabitent des logiciels libres et des logiciels commerciaux est essentiel et très sain car les utilisateurs ont toujours le choix».

Pour être objectif, les logiciels libres sont à l'heure actuelle une solution pour les entreprises dans le domaine des serveurs, où les systèmes d'exploitation libre GNU/Linux, FreeBSD ou OpenBSD  et même des des postes de travail sont souvent cités en exemple. Il n'en est pas de même en ce qui concerne les applications métiers telles que la CAO (Conception Assisté par Ordinateur), DAO (Dessin Assisté par Ordinateur), la comptabilité ou la gestion de stock n'ont pas encore été portées sur ces plates-formes libres. Même si des suites bureautiques comme StarOffice - http://www.staroffice.org - de Sun Microsystems ou KOffice de KDE - http://www.kde.org - sont une alternative de qualité à la suite Office de Microsoft, les secrétaires ne semblent  pas encore prêtes à se passer de cette dernière. Le jour où l'on privilégiera le format des données aux applications qui les manipulent, alors seulement on aura fait un grand pas vers la compatibilité et la pérennité des données.

Le mouvement du logiciel libre a prouvé de par le monde qu'il est très dynamique, une source de nouvelles idées, d'innovations et de partage. Même si les logiciels libres n'ont de loin pas fini de se développer, ils ne remplaceront certainement pas entièrement les produits propriétaires, qui ont de fortes compétences, en particulier dans l'approche métier, et il est probable que les deux mondes coexisteront, chacun se concentrant sur les domaines où il est le meilleur.

Si les logiciels libres sont une nécessité pour l'entreprise et pour l'économie en général, ils ont aussi un rôle important à jouer dans l'éducation, où les notions de pluralité, liberté et égalité sont fondamentales, mais ceci nécessiterait l'ouverture d'un autre débat et d'un article à lui tout seul.

 

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